Parce que le Comté, c’est bon

DDC a raison, il faut que je me réveille si je ne veux pas vous laisser encore six mois sans nouvelles.

Ce qui tombe bien, étant donné que nous avons été dans le Jura le mois dernier et que nous avons beaucoup aimé notre séjour. Nous avons fait le plein de belles images et de fromages (et j’ai découvert le Morbier, que j’assimilais -à tort, je le sais maintenant- à un fromage bleu – et je n’aime pas le fromage bleu, vous l’aurez compris.)

Nous avons donc séjourné à Morbier (faut suivre), charmante petite ville, comme toutes les villes qui portent un nom de fromage.

Surtout, nous y étions à une saison que j’aime beaucoup, le mois de mars, où il peut y avoir encore de la neige, mais pas forcément (je ne suis pas fanatique des sports de neige, mais c’est beau, quand même) et puisque nous avons la possibilité de partir hors vacances scolaires, on ne va pas se priver, hein.

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Ci-dessus, vue depuis notre hébergement. C’était donc une année avec de la neige (mais qui fondait très vite, car nous avons aussi eu du soleil, ce qui était parfait 🙂IMG_20190318_081330

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J’ai mis un peu de temps avant de comprendre que c’était un écureuil qui venait ainsi nous rendre visite devant la location 🙂

 

L’une des ballades que nous avons le plus appréciées était aux Cascades du Hérisson. Je vous conseille franchement cet endroit si vous avez l’occasion d’y aller, c’est vraiment très beau. Et en plus, le temps était avec nous.

 

Une jolie balade, donc, à conseiller en été car la fraîcheur du Hérisson doit être bien agréable.

A noter que cette promenade se situait plus bas en altitude par rapport à Morbier. D’où l’absence de neige. Lorsque nous partîmes le lendemain pour une autre randonnée qui, cette fois, se situait plus haut en altitude, nous aurions dû songer à un petit hic : plus haut pouvait peut-être signifier plus de neige. Peut-être. Mais peu importe. Après un passage à la boulangerie (où nous découvrons le summum de la gastronomie, le pain-couronne au morbier, à la saucisse de Morteau et aux noix, un régal en pique-nique, sans mentir) pour remplir le sac à dos, nous partîmes, équipés tout de même de nos gants et de nos chaussures de randonnées.

Après 300 mètres de dénivelés quasiment a-pic et peut-être un peu essufflés, nous tombons sur cette jolie vue.

A noter que la neige était toute fraîche, très poudreuse, et donc magnifique à l’œil et au pied. Mais, pour rappel, nous étions partis sans autres équipements que nos bonne vielles chaussures de marches (et notre couronne à la morteau en plus des gourdes d’eau, bien sûr), chaussures à qui j’ai plusieurs fois redis mon merci et ma vénération pour nous mener sur les chemins, été comme hiver, depuis presque dix ans maintenant…

Bref, tout ça pour dire que dans la poudreuse et sans raquettes, on enfonçait un peu. Beaucoup. Genre jusqu’aux genoux (pour moi, qui suis la légèreté incarnée, on m’appelle depuis « Sel aux pieds ailés »:p). Ou jusqu’aux cuisses (pour C., mais non, il n’est pas si lourd, mais il avait la morteau et l’eau sur le dos !).

Tout ça pour dire que la marche était parfois pénible, mais le paysage forestier était magnifique,et par endroits, personne n’était encore passé depuis la dernière neige et nous tracions le chemin.

Vous reprendrez bien un peu de chantilly, avec votre forêt ?

La redescente se fit, elle, en pente plus douce au milieu des arbres, et concluait parfaitement notre voyage jurassien, le coffre plein de divers fromages pour partager la bonne parole autour de nous. On parle même de traffics peu honnêtes d’échanges de Comté contre du Beaufort avec des personnes parties dans les Alpes à la même période. Mais chutt…